Les procureurs ont basé leur argumentation sur la théorie selon laquelle M. Mowbray n’aurait pas pu se tirer dessus car il a été retrouvé dans sa position de sommeil normale recouvert d’une couverture et qu’il n’y avait pas de sang sur sa main ou son bras droit. Les procureurs ont également soutenu que Mme Mowbray avait menti sur ce qui s’était passé la nuit de la fusillade, disant aux autorités qu’elle avait entendu un gémissement, avait vu le coude de son mari en l’air et avait tendu la main pour le toucher lorsque l’arme s’était éteinte.
Mais en 1996, la cour d’appel a conclu que les procureurs avaient supprimé le rapport d’un expert médico-légal selon lequel aucun sang n’avait été trouvé sur la chemise de nuit que Mme Mowbray portait la nuit de la fusillade. Cet expert, le Dr Herbert MacDonell, a déclaré aux jurés du nouveau procès que M. Mowbray s’était probablement suicidé.
Dans des interviews, Mme Mowbray a déclaré qu’elle et son mari avaient parlé avant sa mort et qu’il avait compté avant l’explosion mortelle.
Pour étayer son argumentation, la défense a présenté des preuves montrant que M. Mowbray était dans une situation désespérée lorsqu’il est décédé. Sa concession était en panne, son bras droit était parti et il faisait face à des poursuites pénales de l’Internal Revenue Service.
La défense a également soutenu que M. Mowbray avait déjà tenté de se suicider et avait menacé de se suicider quelques jours avant sa mort.