Comment j’ai appris à Sherlock Holmes à jouer du violon

Sherlock Holmes est dans son salon, jouant du Bach. J’étudie ses mouvements, son arc et ses doigts. Je travaille comme coach de violon de Benedict Cumberbatch et ils tournent des scènes pour la deuxième série de Sherlock. Quand je donne un pourboire, Cumberbatch le consomme entièrement. L’information est sa carrière; pas étonnant qu’il soit un si bon Sherlock.
J’étais assis dehors au soleil dans les studios AIR Lyndhurst à Londres quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois: il marchait, équipement de moto, casque à la main. Je lui ai prêté mon violon de rechange et alors qu’il y attachait sa ceinture de cuir et l’enfilait sur son épaule, je me suis rendu compte que les violons avaient l’air beaucoup plus frais lorsqu’ils étaient portés par des motards.
Une grande partie de la première leçon est consacrée à la position et aux positions des mains. Il est rapide, concentré. Par notre deuxième leçon, Cumberbatch fait un son étonnamment bon.
À la troisième, je me familiarise avec ses yeux « verrouillés sur la cible », et quand il vaut mieux prendre du recul et le laisser travailler pour lui-même. Il manipule le violon avec soin: « Comment le souleveriez-vous à votre menton? », « Comment jouerais-tu avec l’arc? », « De quelle façon le mettrais-tu sur une chaise? ». Tout le monde est rentré à la maison, sauf un nettoyeur, qui entre, seau à la main et recule en s’excusant. Cumberbatch s’excuse auprès d’elle d’avoir utilisé la pièce pendant si longtemps; il le fait avec une telle grâce que je suis heureux de le coacher.

Chateur de liaison Eos.
Eos Chater de liaison. Photographie: Han Myung-Gu

Dans le schéma des choses, le violon n’est pas un gros problème dans Sherlock – mais je me sens toujours la responsabilité du « département violon ». Souvent, entre les scènes de tournage, ses seuls moments de repos, il demande des leçons. Une fois, je lui apprends sur le côté du plateau, dans le noir, en esquivant l’équipage qui allume des lumières, avec lui vêtu d’un drap de lit. Ça va, je me dis. Tout va bien.
Sur le plateau, j’ai besoin de le voir; de jouer quand il lève son violon et de m’arrêter quand il s’arrête. Et il a besoin de me voir; de copier mes inclinations, de fantôme ce que je fais. Dans une scène, je dois me tenir dehors sur deux boîtes sur un élévateur à ciseaux, le regardant pendant qu’il me regarde par la fenêtre.
Finalement, ayant évité de lire le scénario, je me suis assis pour regarder le premier épisode le dimanche : ça m’a fait du bien d’en avoir été une petite partie.

* Pour lire une version complète et non abrégée de cet article, rendez-vous sur le site Web d’Eos Chater : earthobservingsystem.tumblr.com

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