Conférence des Oiseaux

La Conférence des Oiseaux est basée sur un poème en persan du poète du 12ème siècle, Farid ud-Din Attar. Le poème contient environ 4500 lignes. Le poème utilise un voyage d’un groupe de 30 oiseaux, dirigé par une huppe, comme une allégorie d’un cheikh soufi ou d’un maître conduisant ses élèves à l’illumination.

Le voyage des oiseaux les emmène à travers les sept vallées de la quête, de l’amour, de la compréhension, de l’indépendance et du détachement, de l’unité, de l’étonnement, et enfin de la pauvreté et du néant.

Chaque vallée enseigne une morale différente. Dans la vallée de la quête one Le livre subit une centaine de difficultés et d’épreuves. Après avoir été testé et être devenu libre, on apprend dans la vallée de l’amour que l’amour n’a rien à voir avec la raison. La vallée de la compréhension enseigne que la connaissance est temporaire, mais que la compréhension perdure. Surmonter les défauts et les faiblesses rapproche le chercheur du but. Dans la vallée de l’indépendance et du détachement, on n’a aucun désir de posséder ni aucun désir de découvrir. Pour traverser cette vallée difficile, il faut sortir de l’apathie pour renoncer aux attachements intérieurs et extérieurs afin de devenir autosuffisant.

Dans la vallée de l’unité, la Huppe fasciée annonce que bien que vous puissiez voir beaucoup d’êtres, en réalité il n’y en a qu’un, qui est complet dans son unité. Tant que vous serez séparés, le bien et le mal surgiront; mais lorsque vous vous perdrez dans l’essence divine, ils seront transcendés par l’amour. Quand l’unité est atteinte, on oublie tout et on s’oublie dans la vallée de l’étonnement et de la perplexité.

La Huppe déclare que la dernière vallée de privation et de mort est presque impossible à décrire. Dans l’immensité de l’océan divin, le modèle du monde présent et du monde futur se dissout. Lorsque vous réalisez que le soi individuel n’existe pas vraiment, la goutte devient une partie du grand océan pour toujours en paix.

L’analogie des papillons de nuit cherchant la flamme est utilisée. Sur des milliers d’oiseaux, seulement trente atteignent la fin du voyage. Lorsque la lumière des lumières se manifeste et qu’ils sont en paix, ils prennent conscience que le Simurgh est eux. Ils commencent une nouvelle vie dans le Simurgh et contemplent le monde intérieur. Il s’avère que Simurgh signifie trente oiseaux; mais si quarante ou cinquante étaient arrivés, ce serait la même chose. En s’annihilant glorieusement dans le Simurgh, ils se retrouvent dans la joie, apprennent les secrets et reçoivent l’immortalité. Tant que vous ne réaliserez pas votre néant et ne renoncerez pas à votre orgueil, à votre vanité et à votre amour-propre, vous n’atteindrez pas les sommets de l’immortalité.

‘Attar a conclu l’épilogue avec l’avertissement que si vous souhaitez trouver l’océan de votre âme, alors mourez à toute votre ancienne vie et gardez le silence.

extrait de http://www.poemhunter.com/poem/conference-of-the-birds/

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