3 = Sol♯–Si–Ré–FaF) dans la Sonate pour piano No. 18, mvmt. II
Sheila Romeo explique que « n théorie, tout accord de n’importe quel mode de l’échelle de la pièce est un échange modal potentiel ou un accord emprunté. Certains sont utilisés plus fréquemment que d’autres, tandis que d’autres ne se produisent presque jamais. »
Dans le mode mineur, un accord emprunté commun à la tonalité majeure parallèle est la tierce picarde.
En mode majeur, les exemples les plus courants d’accords empruntés sont ceux impliquant le ♭
, le degré de sixième échelle abaissé. Ces accords sont présentés ci-dessous, dans la tonalité de do majeur.
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la NE NEéchelle de degré 3et ♭ Ces accords sont Sho Sho
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Play(help·info)
Les progressions d’accords peuvent être construites avec des accords empruntés, y compris deux progressions courantes dans la musique rock, I–VIIVII–VIVI–VIIVII, communes partout, et I–VIVI–IV (
Play(help·info)), utilisé par des groupes comme Genesis, Yes et Nirvana. VIIVII vient du Mixolydien et ♭VI se trouve à la fois en Éolien et en Phrygien. La cadence ♭VII–I avec VVII remplaçant V est commune, ainsi que ♭II-I,IIIIII-I et ♭VI–I. Dans la musique populaire, la triade majeure sur le degré de troisième échelle abaissé (♭III), la triade majeure sur le degré de sixième échelle abaissé (VIVI) et la triade majeure sur le degré de septième échelle abaissé, ou « sept plats » (VIIVII) sont courantes.
Les accords empruntés ont des inversions typiques ou des positions communes, par exemple iio6 et iiø6
5, et progressent de la même manière que les accords diatoniques qu’ils remplacent sauf pour ♭VI, qui progresse vers V(7).