Les microsporidies sont des microorganismes monocellulaires obligatoires intracellulaires formant des spores qui ont été décrits pour la première fois comme une cause de maladie humaine en 1959. Ils sont capables d’infecter une grande variété d’hôtes vertébrés et invertébrés. Parmi les nombreux genres microsporidiaux, sept ont été décrits dans des maladies humaines telles que Enterocytozoon, Encephalitozoon, Nosema, Pleistophora, Trachipleistophora, Vittaforma, Brachiola. Parmi ceux-ci, Enterocytozoon bieneusi est le microsporidien le plus fréquemment identifié chez les patients. Les caractéristiques utilisées dans l’identification comprennent la taille des spores, la configuration nucléaire des spores, le nombre de bobines de tubules polaires et l’interaction parazite-hôte. Dans le développement des Microsporidies, il existe deux phases différentes, appelées phase proliférative et phase sporogonique. Le seul stade des Microsporidies en dehors de l’hôte est celui des spores infectieuses. La spore microsporidienne est une structure hautement spécialisée, résistante à l’environnement, dont la taille et la forme varient selon les espèces. Ils peuvent provoquer des infections à la fois chez des sujets immunocompétents et des patients immunodéprimés tels que le SIDA. Bien qu’il puisse provoquer des infections auto-limitantes chez les patients immunocompétents, il peut provoquer des infections graves à vie, en particulier chez les patients atteints du SIDA. Dans cette revue, la biologie de base, les caractéristiques épidémiologiques et l’immunopathogenèse des Microsporidies, ainsi que le diagnostic et le traitement des infections ont été discutés.