William Lyon Mackenzie King

Relations extérieures

Dans le domaine des relations extérieures, King était un partisan constant de l’autonomie canadienne et, au cours de ses années au pouvoir, la souveraineté complète au sein du Commonwealth britannique a été atteinte. Il exerça cette souveraineté avec une grande prudence, poursuivant une politique de  » non-engagement  » à la Société des Nations et envers la sécurité collective en général. Alors que la menace de guerre augmentait dans les années 1930, King refusa constamment de déclarer la politique canadienne au-delà de l’affirmation selon laquelle  » Le Parlement décidera. » En 1939, le Canada a suivi la Grande-Bretagne dans une guerre qui a vu sa contribution s’accroître jusqu’à devenir pendant un certain temps la deuxième force en importance après la Grande-Bretagne, militairement et industriellement, du côté allié de la lutte.

Sous la direction de King, le Canada est entré dans une nouvelle ère de relations plus étroites avec les États-Unis, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’Accord d’Ogdensburg de 1940, établissant la Commission mixte permanente de défense, a été suivi de l’Accord de Hyde Park de 1941, pour promouvoir la coopération entre les deux pays dans la production de défense.

L’énorme habileté de King en tant que politicien n’a jamais été aussi démontrée que pendant la guerre, lorsqu’il a réussi à empêcher la question de la conscription de déchirer la nation comme elle l’avait fait en 1917. C’est peut-être sa plus grande réussite qu’il ait amené les Canadiens français et anglais à travers la guerre dans une relative harmonie. En effet, le thème le plus constant dans la philosophie et la pratique politiques de King était son engagement envers l’unité canadienne, et il considérait de plus en plus l’unité du parti libéral comme synonyme d’unité nationale.

King n’avait pas de magnétisme personnel, il n’était pas un orateur et il suscitait peu d’affection, même chez ses partisans les plus chaleureux. Sa longévité politique était due à son sens politique aigu et, parfois, à sa cruauté. Il ne s’est jamais marié et, dans sa solitude, il confiait son perpétuel doute de soi et ses ambitions à ses volumineux journaux intimes. Il est décédé 2 ans après sa retraite à Kingsmere, sa maison de campagne près d’Ottawa, le 22 juillet 1950.

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